lundi 4 janvier 2010

Scène d'exposition

Retour de vacances, l’humeur est morose. J’arrive à Lille et perdue dans mes pensées, je passe devant mon immeuble sans le voir. La rentrée commence bien me dis-je en faisant demi-tour.

Une fois devant la porte d’entrée, je reste pantoise : une magnifique couleur taupe a remplacé la peinture auparavant bleu salasse. Mais la métamorphose de mon immeuble ne s’arrête pas là : nouveau garage à vélo, nouveau carrelage, nouveaux noms sur les nouvelles boîtes aux lettres… Nouveaux noms ?!

Paillette, Mondor, Goupil, Descamps, Tempermman, Clément, Flament, Duboc... C’est plus des deux tiers de mes voisins qui ont changé pendant mon absence ! À commencer par mon voisin de palier.

Le couple discret a en effet laissé place à un jeune homme, à en croire la voix qui s'échappe de la porte d'en face. Voix qui massacre joyeusement un morceau de Scorpion d’ailleurs.
Sa sonnette indique L. Goupil. Je rentre chez moi, songeuse. Je dépose mes affaires et je me couche, tuée par mes 8 heures de voyage.

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